Les réseaux d'échanges réciproques de savoirs.
CoursOutils transverses

Les savoirs comme la richesse d'un territoire, d'un réseau social, d'une communauté, d'une organisation.

Mais comme une richesse qui n'existe que si elle est connue et reconnue par tous ses membres

Si elle est partagée.

Si certains ne s'en sentent pas les propriétaires. Ne peut-on dire alors, à l'instar de Pierre Ceyrac « Tout ce qui n'est pas donné est perdu » ?

Des outils techniques existent, qui permettent de rendre visibles la richesse en connaissances, savoir-faire, savoir-être, savoir vivre ensemble d'un territoire social. Les RERS en sont un. Les « arbres de connaissance » (exemple ci-dessous) également. Ce pourrait être une des perspectives de l'économie solidaire de toujours articulé la création d'entreprises aux savoirs des communautés qui les construisent, les font vivre et en sont les bénéficiaires.

Il est toujours extrêmement émouvant, de voir la surprise heureuse vécue par des groupes (de toutes sortes de collectifs et de réseaux sociaux) qui prennent conscience de l'extrême richesse en savoirs dont ils sont porteurs et qu'ils n'imaginaient pas.

Nous sommes en matière de savoirs dans une société de l'abondance, mal connue, mal gérée, mal partagée, certes.

Il n'y a pas de limites à ce que des groupes, réseaux, collectifs, communautés d'apprentissages peuvent apprendre et partager. Nous y instaurons (par peur ? par absence de questionnement de nos représentations ? par choix ?) des limites artificielles. Le plus souvent en catégorisant les humains et les groupes sociaux.

Le choix et la valeur du multiple, du pluriel, de l'hétérogène. A quelles conditions ? (page suivante)Les savoirs comme des biens communs de l'humanité (page Précédente)
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