Les réseaux d'échanges réciproques de savoirs.
CoursOutils transverses

Les savoirs comme des biens communs de l'humanité

On se situe, avec cette notion, dans le champ du politique et de l'éthique.

Les RERS choisissent de considérer les savoirs comme des biens communs de l'humanité, comme l'héritage de ceux qui les ont construits, de ceux qui les ont fait circuler, croisés, tissés, utilisés et enrichis, de ceux qui ont payé pour qu'ils soient produits : de tous les humains vivants, et de tous ceux qui nous “ suivront ”.

Ils refusent que les savoirs deviennent avant tout et seulement des marchandises que seuls les plus riches et les plus chanceux pourront acquérir.

Tous les savoirs doivent être, de droit, pour tous. Les RERS veulent et peuvent travailler à ce qu'ils soient par tous pour tous, c'est-à-dire à ce que tous contribuent à les rendre disponibles à tous.

« L'économie moderne repose de plus en plus sur l'immatériel et le savoir. Or, ce dernier, comme le disait Louis Pasteur, est un patrimoine de l'humanité. De quels droits voudrait-on le soumettre à des intérêts particuliers ? (Passet, 2000). »

Les savoirs comme la richesse d'un territoire, d'un réseau social, d'une communauté, d'une organisation. (page suivante)Bien public, à différentes échelles – du mondial au local (page Précédente)
AccueilImprimer Claire HEBER-SUFFRIN creativecommons : by-nc-ndRéalisé avec SCENARI