Les réseaux d'échanges réciproques de savoirs.
CoursOutils transverses

Introduction

Claire HEBER-SUFFRIN est :

  • initiatrice des réseaux d'échanges réciproques de savoirs ;

  • cofondatrice du Mouvement des réseaux d'échanges réciproques de savoirs ;

  • cofondatrice du Laboratoire de recherche : GR 3 (Groupe de recherche réciprocité et réseaux en formation et en éducation).

Exercices professionnelles :

  •  Institutrice (15 ans), dont 4 ans maître-formateur ;

  • Secrétaire générale (8 ans), puis responsable pédagogique nationale du MRERS ;

  • Co/formatrice d'une formation de niveau maîtrise : le diplôme universitaire des Hautes études de la pratique sociale (6 ans).

Docteur en psychosociologie des groupes en formation et en éducation (option Sciences de l'éducation).

Dans un premier chapitre, nous présenterons les réseaux d'échanges réciproques de savoirs et les situerons dans leur histoire et le contexte social et culturel et, entre autres, dans le champ de l'économie solidaire.

Dans les cinq chapitres suivants, nous travaillerons sur ces RERS à partir du réseau de concepts qui apparaît dans l'identité même de l'association MRERS : Mouvement des Réseaux d'Échanges Réciproques de Savoirs.

Nous présenterons, dans l'ordre suivant, les cinq pôles conceptuels qui peuvent définir ces réseaux :

  • Savoirs

Les savoirs dans leur abondance et diversité, formels, expérientiels, existentiels. Biens communs, biens publics. Bons objets si... ?

  • Réciprocité

Réciprocité des dons ; réciprocité sociale et paritaire ; réciprocité formatrice ; réciprocité statutaire ; réciprocité coopérative ; conscience de réciprocité.

  • Réseaux

Réciprocité des dons ; réciprocité sociale et paritaire ; réciprocité formatrice ; réciprocité statutaire ; réciprocité coopérative ; conscience de réciprocité.

  • Échanges

Pour qu'il y ait échange, nécessité de construire des processus et systèmes complexes de médiation sociale et pédagogique.

  • Mouvement

Il n'y a relation véritable et formation que s'il y a mouvement en soi, mouvement entre nous et mouvement des Nous auxquels chaque « Je » participe et/ou qu'il contribue à construire.

De quel « acteur collectif » s'agit-il ?

Dimension de la coopération en formation, de la citoyenneté et du choix d'un projet commun, de la solidarité individuelle et collective.

Puis dans un dernier chapitre, nous aborderons « les enjeux et limites de cette pratique ».

Méthode :

Nous insistons sur le fait qu'un apprentissage est toujours une réponse à une question, que l'on porte en soi, ou que l'on construit en soi à partir d'une rencontre, d'une situation, d'un événement, d'une occasion d'apprendre proposée, d'une histoire et/ou d'un complexe de tout cela.

C'est pourquoi chaque chapitre se présentera en trois étapes :

  • Une situation de réflexion individuelle et/ou partagée entre les étudiants pour prendre conscience, faire émerger ou construire des questions qui pourront structurer les apprentissages à venir.

  • Un temps de travail (lecture, réflexions individuelles, échanges...) sur l'exposé écrit.

  • Puis des exercices d'appropriation, et de reconstruction en soi et avec d'autres de ses propres savoirs.

Chapitre 1 : Présentation des réseaux d'échanges réciproques de savoirs. (page suivante)
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