Une bonne économie des savoirs ne seraient-elles pas aussi une bonne écologie des savoirs, d'un écosystème des savoirs ?

Mettre en réseaux des porteurs de savoirs, des intelligences, et des relations sociales liées à ces savoirs et ces apprentissages nous semblent procéder effectivement d'une écologie des savoirs. L'écologie, culture de la complexité, mode de pensée globale, concept intégrateur est à la fois :

a) Force d'échanges énergétiques : ici, les savoirs, les désirs de savoirs, les relations et désirs de relations pour apprendre ensemble, les intelligences et les prises de conscience d'intelligence sont les énergies qui circulent dans ces réseaux.

b) Force de régulation : les médiations, les mises en relations, les situations collectives proposées y ont un rôle de maintenance d'un équilibre dynamique des offres et demandes, des types de savoirs, de la diversité des participants.

c) Force d'intégration et de synthèse des savoirs, des expériences porteuses de savoirs, d'expertises. Le réseau est catalyseur de ces richesses existant sur un territoire donné, qui, coordonnées dans des interactions dynamiques vont pouvoir retourner à la société plus globale et l'enrichir.