Les réseaux d'échanges réciproques de savoirs.
CoursOutils transverses

Les savoirs ne sont pas des marchandises

Les sources et ressources, lieux et agents d'apprentissages se multiplient et se diversifient. Or, le risque est de voir le savoir de plus en plus considéré comme une "marchandise", et produisant ainsi, de plus en plus, l'exclusion de ceux qui n'ont et n'auront pas les moyens de l'acheter, de le consommer ; ou bien encore de ceux (ce sont les mêmes) qui ne disposent pas de réseaux sociaux suffisamment "instruits", diversifiés dans leurs connaissances et savoir-faire, réseaux où l'on puise, en permanence, les ressources nécessaires pour vivre, comprendre, apprendre, grandir, créer, se créer, réseaux pour lesquels chacun est ressource en savoirs.

Il est urgent d'essayer des modes d'accès aux savoirs moins hiérarchisés, plus "appropriables" par les citoyens. Il est urgent que chacun s'autorise à apprendre, à essayer d'apprendre. Il s'agit de "travailler à ce que le savoir devienne un "bon objet" pour tous et toujours : par les apprentissages de tous par tous.

Faire appel à tous et à chacun (page suivante)Chacun est nécessaire pour prendre en charge les changements sociaux. (page Précédente)
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