Les réseaux d'échanges réciproques de savoirs.
CoursOutils transverses

Les limites des RERS et la coopération nécessaire

Les limites de cette pratique peuvent être comprises selon trois acceptions :

  • Ce que nous ne voulons pas faire, ce que nous refusons, nos formes de non-consentement actif, tout cela semble assez évident dans ce qui précède.

  • Ce que nous ne pouvons faire est lié à un certain nombre d'obstacles personnels, collectifs, institutionnels. Questions de finances, de temps, de représentations à travailler, de peurs individuelles et collectives à prendre en compte avec respect...

  • Ce que nous ne savons pas faire nous incite à l'alliance, à l'apprentissage permanent de nos propres démarches, à coopérer avec d'autres personnes et d'autres collectifs qui font autrement et autre chose (mais portés par les mêmes valeurs).

Là encore, c'est la conscience de nos manques, de nos insuffisances, nos doutes et nos peurs qui peuvent être des chances pour créer des proximités, pour entrer dans des dynamiques de butinage réciproque, pour chercher des complémentarités.

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