Les réseaux d'échanges réciproques de savoirs.
CoursOutils transverses

Fluidité

La mise en mouvement est nécessaire pour ne pas créer de nouvelles catégorisations figées et figeantes de ces centralités. Les réseaux sont des systèmes ouverts susceptibles, en principe, de s'étendre à l'infini à tous ceux qui partagent les mêmes codes de communication. Le flux des entrées et des sorties en assure la régénération. Chacun se sent libre d'entrer et sortir, de revenir ou pas, d'y apporter ses attentes spécifiques. Mais l'organisation doit pouvoir maîtriser les flux : trop d'entrées sans mises en relations, c'est l'apoplexie, trop de sorties non comprises ni compensées, c'est l'anémie, on ne répond plus aux offres et demandes.

Il est important de faciliter à chacun la circulation dans les différents savoirs (ou les différents “ objets ” autour duquel se tisse le réseau) ; de n'enfermer personne dans un type de savoirs et d'apprentissages (ou d'action), ce qui recréerait un fort cloisonnement social. Tout le monde mérite le piano, les savoirs artistiques, le droit, la sociologie, les conditions de la santé. Chacun doit pouvoir acquérir les savoirs nécessaires pour participer aux débats démocratiques, comprendre les enjeux des choix politiques, éthiques, pédagogiques. Ces fluidités sont facilitées par la souplesse contractuelle, négociée, cogérée où chacun, avec l'autre, essaie de mettre le système "à sa main" pour qu'il lui soit accessible ainsi qu'à l'autre.

Des proximités en construction et en mouvement. Et de proche en proche... (page suivante)Multicentralités polyvalentes et interactives. (page Précédente)
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