Penser en réseau ? Quelle culture de réseau ?
« Il nous faut apprendre à penser autrement » recommande Edgar Morin.
La difficulté que nous éprouvons, jour après jour, à faire des réseaux, vivre en réseau, penser en réseau, décider, agir et évaluer en réseau, n'est pas étonnante. Il s'agit d'une “ culture ”, d'un mode d'être, de dire, de faire. Nous avons été formés dans des systèmes verticaux, hiérarchiques, centralisés, compétitifs et binaires, stables, programmés et programmants.
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Or “ le réseau ” appelle (et crée) une culture de démarche plutôt que de programme, où l'on prend en compte l'aléatoire, l'inattendu, où une place est donnée à l'imprévisible.
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C'est une culture de la rencontre comme occasion d'ouverture, d'inventivité, d'enrichissement des perspectives.
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Penser en réseau, c'est relier, en soi, des personnes, des savoirs, des perspectives ; c'est penser les paradoxes, chercher à les résoudre plutôt par des paradoxes englobants que par réduction.
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Penser le savoir, chaque savoir, comme un réseau de savoir, un complexe de savoirs.
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Penser chaque savoir comme inscrit dans un réseau de savoirs.