1987-1992 : Le choix d'une identité associative
Etre un mouvement plutôt qu'une fédération. Faire des statuts provisoires pour voir et découvrir ceux qui seraient les plus cohérents avec un fonctionnement « en réseaux ». Adopter une Charte élaborée en "inter-réseaux". On voit émerger, il me semble, une prise de conscience plus collective du rôle des RERS comme système complexe de médiations sociales, comme lieux qui créent de la rencontre, des relations plus authentiques, de la « dé catégorisation », des décloisonnements sociaux multiples, des changements de représentations sur soi et les autres. Dans les formations, on travaille les outils de médiations pédagogiques (d'où intérêt croissant d'enseignants), en particulier l'importance, pour des apprentissages réussis, des temps d'accueil et de la convivialité, des temps de repérage des savoirs, des mises en relations, des échanges sur les échanges.
Le MRERS développe ses fonctions :
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de médiation pour faire se relier les réseaux, leurs animateurs et leurs participants (l'utopie à faire advenir étant qu'ils soient les mêmes) ;
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d'aide au démarrage, organisation d'inter-réseaux multiples dans leurs thèmes, territoires, formes, méthodes ; de formation : mise en place de nouvelles formations et mise en réseaux de ceux qui s'essaient à les animer ;
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de recherche : « Les conditions de développement des réseaux de formation réciproque » - « réseau et insertion, activité, emploi » - « l'engagement bénévole dans les Réseaux » - « Evaluations des réseaux » ;
Il développe également des liens avec des lieux institutionnels de recherche à travers des universités d'été pour faire travailler ensemble enseignants intéressés, participants et animateurs de réseaux... et universitaires.
« En un temps où l'on parle du lien social, d'insertion, de revenu minimum d'insertion, et où l'on voit naître, dans ce créneau, des initiatives sociales multiples. »
