- Une meilleure dissémination de l’information des experts (décideurs, scientifiques) vers le public;
- Une amélioration des connaissances mises à la disposition des experts (scientifiques, décideurs);
- Une meilleure convivialité entre citoyens comme fondement inter-subjectif et politique de la démocratie.
Ces trois faces de la communication peuvent — et devraient — coexister. Toutefois, c’est le troisième aspect qui est déterminant. L'objectif général des procédures et institutions délibératives est d'essayer de trouver une décision ou une procédure permanente ou de faire émerger une intelligence jugée satisfaisante en termes des valeurs de toutes les composantes de la communauté d’intéressés : un résultat qui serait jugé acceptable dans le sens d’être respectueux des points de vue divergents. Ce résultat émergerait (ou non) grâce à la discussion et à l’échange des opinions d'ordre moral et pratique.
La présomption ici est que les approches participatives peuvent modifier les représentations et les valeurs. Le processus intersubjectif de communication et de réflexion collective peut générer une situation d'apprentissage mutuel pour les participants qui découvrent chez les uns et les autres des expériences et des représentations différentes des leurs et néanmoins pertinentes. On connaît mieux les points de vue des autres (sans pour cela nécessairement y souscrire).