Autres indicateurs environnementaux
Les émissions dans l'air. Généralement, ces émissions ont pour origine la phase de production de la porte. Le flux majoritaire est constitué du CO2 émis au cours des étapes de transformation de matières premières et de fabrication.
Il ne faut pas négliger non plus le fait que les émissions des poussières dans l'air au cours des diverses transformations que subit le bois peuvent avoir un effet négatif sur la santé du personnel travaillant dans les scieries ou dans les entreprises produisant les portes. De plus, les oxydes d'azote émis dans l'air se retrouvent entraînés dans les sols et dans l'eau où ils se transforment en nitrates (NO3) et participent ainsi au bilan nutritif ; ces poussières participent donc à l'eutrophisation des eaux.
La phase de production et celle de phase de fin de vie sont toutefois les principaux contributeurs aux émissions dans l'eau, la décomposition du bois ou celle de ses déchets durant la période de stockage en centre étant le principal contributeur sur ce type d'impact. Selon le type de produit utilisé pour l'entretien de la porte durant son étape d'utilisation, on peut changer de manière considérable les valeurs des impacts engendrés (ecotoxicité aquatique).
En ce qui concerne les émissions dans le sol, la phase de production du bois est le principal facteur à l'origine de cet impact.
Remarque :
La ligne fin de vie pour les nuances de bois considérées reste vide, notamment en raison du fait que le bois est considéré comme un matériau absorbant du CO2 (il produit donc un impact environnemental négatif, autrement dit il absorbe la pollution au lieu de l'augmenter). La photosynthèse est un processus qui aide à stocker du CO2 lors de la croissance d'un arbre. En fin de vie, le CO2 est stocké en grande partie, le reste étant émis sous forme de méthane CH4 et CO2 lors de la dégradation du bois dans un centre de stockage des déchets par exemple.
En dépit de ce stockage qui diminue considérablement les émissions de CO2, la quantité de gaz à effet de serre produite reste positive car d'autres paramètres faisant partie du cycle de vie contribuent à sa production. On pense par exemple aux émissions dues à la dégradation du bois en fin de vie ou encore celles liées aux diverses opérations de transformation de matière, aux transports, etc.
