La base de données IFC dynamiquement partageable

Plan
Outils
 

C'est la deuxième grande étape, prévue par l'IAI, qui permet d'accéder à toute la puissance de l'interopérabilté. Nous l'évoquons en guise de conclusion, comme un objectif à atteindre à plus long terme, et pour montrer que les perspectives offertes par les IFC sont « sans fin ».

Cette fois, l'échange ne concerne pas la totalité du projet présent sur votre ordinateur de traitement, à un instant donné. Il concerne un dialogue avec une représentation complète et par définition unique du bâtiment. L'échange est donc partiel, limité aux besoins d'un partenaire, qui formule une « requête » pour interroger le contenu du projet, à travers un langage d'accès de la SGBD.

Le système lui donnera ou non l'autorisation d'extraire des données pour les traiter sur son ordinateur, et éventuellement mettre ensuite à jour l'information modifiée en Base de Données.

Les échanges s'effectuent donc dans les deux sens, à n'importe quel moment, et renseignent une représentation unique du Bâtiment, qui détient seule la vérité de l'information, sous la responsabilité d'une personne dédiée à cette tâche.

Du point de vue informatique, on sait faire depuis longtemps. Mais pas appliqué au contexte normatif du secteur de la construction. Le plus difficile n'est pas de remplacer le fichier d'échange de l'étape 1, par une base de données avec un système de gestion des accès.

Le plus difficile est la mise en place de la gestion du temps, des autorisations d'accès et du contrôle de la cohérence du modèle numérique de synthèse. Le tout supposant la modélisation du savoir faire professionnel pour l'aspect procédural introduit par le concept du temps. L'administrateur informatique de cette SGBD se double d'un superviseur de la synthèse des informations du bâtiment modélisé. Un nouveau métier !

Cette évolution peut aussi se prévoir en plusieurs étapes de complexité. Par exemple

  • Remplacement du fichier IFC de référence par une base de données répartie, avec un simple SGBD de requête, le contrôle de cohérence étant pleinement assuré par l'administrateur-coordinateur.

  • Mise en place des signatures et de l'historique des modifications d'un objet (La traçabilité).

  • Gestion de la qualité de l'intervenant pour des classes d'objets : autorisations d'intervention, sécurité.

  • Prise en compte de l'aspect procédural dans la gestion du temps et des interventions : le graphe d'ordonnancement des tâches pour aboutir à la synthèse des opérations, à chaque étape de l'avancement des études.

  • Enfin, prévoir les extensions du modèle conceptuel dynamique pour les activités de chantier, de la réception des travaux, de la maintenance ...

En quelque sorte, il faut progressivement étendre à tous les objets du projet un mécanisme similaire à celui mis en place dans les armoires à plans, mais non plus limité aux seuls objets « calques », et capable de modéliser toutes les activités concernant les IFC .

En perspectives plusieurs (dizaines ?) années de développement de la norme IFC et des systèmes d'information !

LA BASE DE DONNEES DYNAMIQUEMENT PARTAGEABLE
LA BASE DE DONNEES DYNAMIQUEMENT PARTAGEABLE
Debut du moduleSuivantPrécédent
Accueil