Evidemment notre idée sur le fonctionnement de l'école est plus précise. Nous avons à notre disposition pour nous exprimer :
une contrainte restrictive de « Totalité » qui porte sur chacun des ensembles de départ, et qui se note
, traduite en langue naturelle par « Tout », ou « Quelque soit »
une contrainte « d'Unicité », qui se rapporte à la relation avec l'ensemble d'arrivée, qui se note par un trait court tracé sur le rôle concerné du sens de la relation.
Mais, confronté à la dure réalité, je m'aperçois que ce schéma décrit un modèle qui va m'attirer des ennuis, si je suis le directeur d'établissement.
D'une part pour des raisons de logistique, il est indispensable que certains enseignants puissent enseigner plus d'une seule matière.
D'autre part le schéma permet qu'une matière, pourtant inscrite dans le programme pédagogique, ne soit pas enseignée. S'il n'existe aucun enseignant compétent dans cette matière, il faut que le système informatique qui exploite la future Base de Données le signale immédiatement pour alerter les responsables du recrutement.
Mon idée s'exprime alors par les deux phrases élémentaires remodelées :
tout enseignant enseigne une ou plusieurs matières
toute matière est enseignée par au moins un enseignant.
Et pour dessiner mon schéma je suis bien « embêté », il n'y a pas dans NIAM la possibilité d'exprimer des nuances de cardinalité, le modèle étant basé sur les propriétés relationnelles binaires (tout ou rien), pour avoir une correspondance avec l'algèbre ensembliste et ses nombreuses propriétés.
La nouvelle idée se lit :
zéro, un ou plusieurs enseignants sont responsables chacun d'une seule matière
toute matière a pour responsable un seul enseignant.