Conclusion
Dans ce chapitre, la notion du développement durable a été abordée. Une fois la définition (re)précisée, on en a rappelé les enjeux, et on a vu comment il était possible de les décliner dans un management stratégique d’entreprise par exemple. Les dates-clefs du développement durable ont été posées et explicitées. On a vu notamment que l’histoire du développement durable commence réellement en 1972 avec la création du Club de Rome, passe par un certain nombre de temps forts comme le Sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992, le sommet de Johannesburg en 2002, ou encore Rio+20, toujours à Rio de Janeiro en 2012. Tout en constatant que quarante années ont été nécessaires pour mettre en place un certain nombre d’actions en matière de développement durable ou de Responsabilité Sociétale des Entreprises[1] (RSE), nous devons aussi admettre que les choses s’accélèrent et que le développement durable est passé du statut de concept à celui de plan d’actions, ce qui signifie que son déploiement est désormais assuré par les acteurs et non par les « politiques » au sens large.
Dans une seconde partie, la notion d’impact environnemental a été largement décrite. On a vu que des indicateurs étaient nécessaires pour évaluer ces impacts, par exemple pour une analyse environnementale ou dans le cadre d’une Analyse du Cycle de Vie, ou plus simplement si l’on désire effectuer des analyses monocritère. Les principaux impacts utilisés en Analyse de Cycle de Vie ont été décrits, et un focus a été fait sur ceux qui sont repris dans le logiciel Bilan Produit ® de l’ADEME[2], logiciel qui est utilisé dans le cadre de ce cours pour traiter des applications au secteur du Bâtiment.
Mais des indicateurs sans méthode sont inutiles. Il est donc important de se les approprier pour les utiliser dans le cadre d’une démarche d’éco-conception et/ou d’Analyse de Cycle de Vie par exemple.
