Déchets solides
« On jette à la rue les vieux balais. »
(proverbe turc)
L’augmentation régulière de production de déchets solides est une conséquence regrettable du développement économique.
La façon de traiter les déchets est complexe et dépend notamment du type de déchet produit.
Il existe trois grandes catégories de déchets :
Les déchets ménagers et municipaux regroupent l'ensemble des déchets dont l'élimination est assurée par les collectivités :
les déchets ménagers sont produits par l’activité quotidienne des ménages ;
les déchets municipaux sont les déchets produits par les services municipaux.
Les déchets industriels résultent d'une activité industrielle :
les Déchets Industriels Banals[1] sont des déchets non dangereux issus des activités économiques ; leur composition est proche de celle des ordures ménagères ;
les déchets d’emballage sont des DIB soumis à une réglementation spécifique stricte et à des objectifs de valorisation ;
les Déchets Industriels Spéciaux[2] contiennent, en quantités variables, des éléments toxiques ou dangereux qui présentent des risques pour la santé humaine et l'environnement ;
les Déchets Toxiques en Quantités Dispersées[3] sont de même nature que les DIS. Ils sont produits en faibles quantités ;
les déchets inertes sont des déchets minéraux qui ne sont pas susceptibles d'évolution physico-chimique ou biologique ; à ce titre, ils ne présentent pas de risque de pollution pour les sols et les eaux.
Les déchets organiques de l'agriculture et des industries agro-alimentaires.
En France, chacun de ces types de déchets est soumis à une réglementation spécifique.
Remarque :
Toutes catégories confondues, 868 millions de tonnes de déchets ont été produites en France en 2008 (source ADEME), soit environ 13 tonnes par habitant.
L’un des effets de la production des déchets est qu’ils portent atteinte à l’environnement ; dans ce cas, leur impact environnemental est déjà repris par ailleurs.
Indépendamment des stratégies de collecte, la meilleure façon de gérer la question des déchets n’est pas seulement de bien les traiter mais de ne pas en produire, ou d’en produire le moins possible.
Ainsi, un processus visant à diminuer son impact environnemental peut avoir pour objectif de diminuer la quantité de déchets générés pour un produit ou une activité tout au long de son cycle de vie. Cette quantité peut simplement être exprimée en kilogrammes de déchets solides (secs), mais rien n’empêche de mettre en avant un indicateur par type de déchet produit.
La valorisation des déchets peut aussi entrer en compte dans l’indicateur choisi.
Bilan Produit ®
L'impact "déchets solides" n'est pas repris dans le logiciel Bilan Produit®.
