DÉVELOPPEMENT DURABLE ET IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX

Acidification

« Le plus corrosif des acides est le silence. » (A. Frangias)

L'acidification de l'atmosphère est liée aux émissions :

  • de dioxyde de soufre SO2 (procédés industriels) ;

  • des oxydes d’azote NOx (transports et industrie) ;

  • de gaz carbonique CO2 (combustibles fossiles).

Ces gaz réagissent avec l'eau (humidité) pour former de l'acide sulfurique, de l'acide nitrique ou encore de l'acide carbonique. Ces polluants se retrouvent alors dans les « pluies acides » dont les conséquences sont la dégradation des forêts, l'altération des sols et pollution de la nappe phréatique, l'acidification des lacs et la disparition de la faune aquatique, ou encore la dégradation (par corrosion) des matériaux. Une pluie est dite acide si son Ph est inférieur à 5,6.

En Europe, les pays les plus touchés par les pluies acides se situent au Nord et à l'Est du continent.

Carte montrant la répartition des pluies acides en Europe au début des années 1900.
Répartition des pluies acides en Europe au début des années 1990InformationsInformations[1]

Pour quantifier l'impact d'acidification, il convient de mettre en place un indicateur commun pour toutes les sources d'acidification. L'idée est d'exprimer le potentiel d'acidification qu'engendre un produit donné sur l'ensemble de son cycle de vie. Le calcul repose généralement sur la méthode CML 2 baseline 2000 V2.1. L'indicateur commun est la quantité équivalente de dioxyde de soufre produisant le même effet sur l'environnement.

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